Glossary
Amas globulaire:
ensemble stellaire sphérique — connu également sous le nom d’amas fermé — dont les étoiles sont regroupées
de manière très compacte et orbitent autour d’un cœur galactique situé en dehors du plan de la galaxie.
Les amas globulaires maintiennent leur cohésion en raison de leur attraction gravitationnelle élevée, q
ui donne aux amas leur forme typique et qui explique la haute densité stellaire de leur centre. Généralement,
les amas globulaires se composent de centaines de milliers d’étoiles anciennes.
Amas ouvert:
groupe d’étoiles nées simultanément à partir d’un nuage moléculaire géant. Ces étoiles maintiennent leur
cohésion en raison de leur attraction gravitationnelle mutuelle. Ce genre d’amas se situent strictement à
l’intérieur du disque galactique. Il s’agit de jeunes objets en termes astronomiques se distinguant des amas
globulaires parce que leur nombre est plus petit, parce que leur attraction gravitationnelle est plus intense
et parce que les amas globulaires sont situés en dehors du plan galactique.
Astérisme:
groupe d’étoiles reconnaissables dans le ciel nocturne en raison de leur remarquable disposition géométrique.
Écliptique:
trajet apparent suivi par le soleil tout au long de l’année. Le terme fait référence à l’intersection de la sphère
céleste avec le plan géométrique sur lequel se trouve la route orbitale de la Terre, connu sous le nom de plan écliptique.
Étoile double optique:
il s’agit d’une étoile binaire dont les deux composantes semblent, en raison d’une coïncidence fortuite de notre
ligne de vision, se trouver très près l’une de l’autre, même si en réalité elles ne sont liées par aucun lien
gravitationnel.
Étoile double physique:
couple d’étoiles physiquement attachées en raison de leur attraction gravitationnelle. Ce type de systèmes
stellaires est connu sous le nom d’étoiles binaires
Étoile binaire spectroscopique:
étoile binaire dont les deux composants sont très légèrement séparés, au point que cette séparation ne peut être remarquée
par des méthodes optiques, mais seulement après une analyse spectroscopique — c’est-à-dire par l’analyse
des fréquences de la lumière émise par l’étoile et en particulier de l’effet Doppler attaché à ce phénomène,
qui permet d’identifier les radiations émises par l’étoile binaire —. Dans ces cas, les lignes spectrales des
deux étoiles se déplacent d’abord vers la couleur rouge puis vers la couleur bleue, tel qu’il est prescrit par
le mouvement orbital des étoiles : d’abord, elles s’éloignent de nous et, ensuite, elles s’en approchent.
Étoile double visuelle:
étoile binaire qui peut être perçue à l’œil nu ou à l’aide d’un télescope. Ce genre d’étoiles est très valorisé par les
observateurs d’étoiles en raison de leur aspect spectaculaire lorsqu’elles sont contemplées avec un télescope.
Étoile blanche
étoile d’une taille supérieure à celle du Soleil. Sa masse est comprise entre 1,4 et 2,1 fois la masse solaire.
Ce genre d’étoiles en sont à un stade d’évolution initial. Leur température varie entre 7500 et 10.000 K.
Étoile à neutrons:
très petite étoile constituant le résidu du cœur effondré d’une autre étoile massive — dont la masse est
10 fois celle du Soleil — comme suite à une explosion connue sous le nom de supernova. Son diamètre est de
quelques kilomètres seulement, mais sa densité atteint des valeurs surprenantes, beaucoup plus grandes que
celles d’une naine blanche. Les étoiles à neutrons subissent des mouvements de rotation très rapides autour
de leur propre axe et émettent donc des faisceaux d’énergie; c’est pourquoi elles sont aussi connues sous
le nom de pulsars.
Galaxie:
ensemble d’étoiles, systèmes, amas et groupes stellaires, ainsi que de gaz et de poussière, liés par leurs
interactions gravitationnelles respectives. Le terme provient du mot grec «galaxias», qui signifie «laiteux»,
une référence claire à la Voie lactée, la galaxie à laquelle appartient notre système solaire.
Les galaxies sont des objets d’une taille énorme : ainsi, les galaxies naines à petite taille contiennent plusieurs
dizaines de millions d’étoiles, tandis que les galaxies géantes peuvent contenir jusqu’à un billion d’étoiles
orbitant autour d’un centre de masse commun.
Géante bleue
étoile géante, brillante, à haute température superficielle, supérieure à 10.000°K.
Géante bleu-blanc
étoile géante à un niveau moyen de luminosité et à une température superficielle élevée, supérieure à 10.000°K.
Elle n’est pas aussi massive que les étoiles géantes bleues.
Géante jaune and Géante orange
il s’agit de grandes étoiles qui se trouvent au stade final de leur évolution.
Au fur et à mesure que ces étoiles grandissent, leur température superficielle diminue et leur couleur passe
du jaune à l’orange. Elles sont destinées à devenir des étoiles géantes rouges.
Géante rouge
estrela com temperatura superficial fria. Está em seu último estágio de evolução.
Naine blanche
petite étoile dont la luminosité est très faible et dont le ton est blanchâtre.
Elle en est à la dernière phase de l’évolution correspondant à une étoile à petite ou moyenne taille.
Il s’agit d’un objet très compact, avec une densité et une gravité superficielle élevées.
Bien que leurs dimensions soient similaires à celles de la Terre, leur masse est égale ou supérieure à c
elle du Soleil.
Nébuleuse:
conglomérat composé de poussière interstellaire, d’hydrogène et de plasma. À l’origine, le terme faisait
référence à tout objet astronomique de grande taille autre qu’une étoile, une planète ou une comète.
Par conséquent, le terme comprenait ce que nous appelons aujourd’hui galaxies (ainsi, avant qu’Edwin Hubble
ne découvre les galaxies, l’expression «nébuleuse d’Andromède» faisait référence à ce qu’on appelle
actuellement «galaxie d’Andromède»). Pourtant, les nébuleuses ont une taille plus petite et se trouvent
à l’intérieur des galaxies.
Pluie de météores:
événement céleste qui consiste en une bouffée soudaine d’un grand nombre de météores — débris de matière
céleste (appartenant à d’anciens astéroïdes, comètes et corps similaires) — qui pénètrent dans l’atmosphère
terrestre à une vitesse extrêmement élevée puis s’enflamment en raison de la résistance de l’air. Souvent,
les météores sont aussi appelés des «étoiles filantes». Les pluies de météores sont des événements qui
se produisent chaque année à des époques très similaires correspondant au moment où l’orbite de la Terre
traverse une région qui abrite les débris d’une comète. Les pluies de météores portent le nom de la
constellation d’où elles semblent provenir. Pourtant, son nom fait référence en réalité à la route prise par
la Terre dans son orbite à cette époque de l’année.
Précession des équinoxes:
phénomène découlant d’un mouvement particulier de la Terre selon lequel elle change lentement et
continuellement son axe de rotation, par opposition à la sphère idéale des étoiles fixes. Par conséquent,
on dit que l’axe de la Terre subit une précession lorsqu’il accomplit un mouvement de rotation autour
de son propre axe, telle une toupie. Deux facteurs sont à l’origine de ce phénomène: la forme sphérique
imparfaite de la Terre et l’attraction gravitationnelle que la Lune et le Soleil exercent sur notre planète.
Ces facteurs ont entraîné un changement progressif de l’orientation de l’axe de rotation terrestre sur un
cycle d’environ 25 765 ans, période au cours de laquelle la position des étoiles dans le ciel évolue lentement.
Cette évolution modifie même la position des pôles célestes : d’ici 13.000 ans, ce sera l’étoile Véga
qui marquera notre pôle Nord céleste, et non l’étoile Polaire actuelle.
Radiosource:
source émettrice de rayonnement dans la fréquence des ondes radio. En astronomie, le terme renvoie à un corps
céleste dont les émissions d’ondes radio peuvent être captées par les radiotélescopes.
Séquence principale:
si l’on trace sur un graphique les étoiles que nous connaissons, en plaçant leur température sur l’axe
des abscisses et leur luminosité absolue dans celui des ordonnées, nous pouvons constater que la plupart d’entre
elles se situent au centre du graphique le long d’une ligne inclinée allant des étoiles les plus brillantes et
les plus chaudes jusqu’aux étoiles les plus froides. Cet alignement est connu sous le nom de séquence principale
et correspond au stade où les étoiles passent la majeure partie de leur existence, puisqu’il s’agit du temps
pendant lequel elles brûlent de l’hydrogène pour le transformer en hélium. Une fois cette phase terminée,
elles deviennent des étoiles géantes ou supergéantes en fonction de la valeur de leur masse initiale.
Supergéante jaune:
étoile supergéante se trouvant à un stade intermédiaire entre le stade des étoiles supergéantes bleues et
celui des étoiles supergéantes rouges et dont la masse est comprise entre 10 et 70 fois la masse solaire.
Cette phase évolutive de la vie stellaire est brève et se caractérise par une expansion progressive.
Supergéante rouge:
étoile supergéante dont la température de surface est l’une des plus basses de l’univers. Ce genre d’étoile est également l’une des plus
grandes étoiles en matière de volume, mais elle n’est pas très massive.
Supernova:
explosion stellaire dont la quantité d’énergie libérée est beaucoup plus importante que dans le cas d’une nova.
Cette explosion est la conséquence des facteurs suivants :
- 1) l’accumulation d’hydrogène à la surface d’une étoile naine blanche, ce qui provoque l’explosion de
l’étoile et rend celle-ci beaucoup plus brillante; ou
- 2) l’effondrement gravitationnel d’étoiles supermassives une fois leur réaction interne de fusion nucléaire terminée.
Au cours de leur explosion, ces étoiles atteignent des températures incroyablement élevées (jusqu’à 100 milliards de kelvins) et,
pendant de courtes périodes, émettent des niveaux de radiation dépassant ceux d’une galaxie entière.
Sursaut de rayons gamma:
bouffée de photons gamma à haute intensité dont la durée peut aller de quelques millisecondes jusqu’à plusieurs minutes.
Ces explosions énergétiques constituent le phénomène le plus puissant jamais observé dans l’univers.
Elles ont lieu dans des galaxies situées au-delà de la nôtre, parfois à des distances très éloignées de la Terre.
Selon des théories récentes, cette forte émission de radiation gamma pourrait être le résultat d’une augmentation
de la masse d’un trou noir.
Trou noir:
d’après la théorie de la relativité générale, il s’agit de régions de l’espace-temps dont le champ gravitationnel
est si intense que rien ne peut s’en échapper, même pas la lumière. Bien qu’il ne soit pas possible d’observer
directement un objet céleste présentant ces caractéristiques, on peut toutefois remarquer sa présence de manière
indirecte en raison des effets qu’il provoque sur la matière environnante, tels que son interaction
gravitationnelle avec d’autres corps célestes ou avec la matière qui tombe à l’intérieur du trou noir. Les
observations astrophysiques qui prouvent l’existence des trous noirs dans l’univers sont très nombreuses.
En effet, il existe des trous noirs de petite taille et ayant une origine stellaire, qui sont le résultat de
l’explosion de très grandes étoiles ; en outre, il existe également d’énormes trous noirs occupant le centre
des galaxies.
Voie lactée:
a galaxie qui abrite notre système solaire. Le terme vient du mot grec «galaxias», qui signifie «laiteux»
et qui était utilisé par les habitants de l’Hellade afin de décrire cet objet astronomique. Cette expression
désigne la bande de lumière blanche et étroite, composée d’étoiles et de nébuleuses du disque galactique,
qui traverse en diagonale la sphère céleste et que l’on peut observer depuis la Terre même si l’on est placé à
l’intérieur de la galaxie elle-même. La Voie lactée a son point le plus brillant dans la direction de la
constellation du Sagittaire, où se trouve son centre, bien qu’il soit très difficile d’observer la galaxie en
raison du phénomène d’absorption lumineuse causé par les denses particules de poussière présentes dans cette
direction.